Dimanche 27 décembre 2009 à 23:57

Le début et la fin, finalement, choses indissociables.

Aujourd'hui je pense à ma mort. Attendre de vivre n'est pas une règle. Dans l'instant présent que je désigne comme souffrance ou plaisir je savoure la liberté. Le pouvoir que j'ai sur moi, l'autre, et le non.

C'est plein d'épisodes à conter. Cependant, l'essentiel est l'effet que ça m'a fait. Réciter à voix haute des états d'âme n'a aucun sens tout comme le vital que j'endosse. Encore une conclusion, je suis une créature sans aucun sens, incapable d'en donner à quoique ce soit. Mais je vis, voilà tout, puérilité d'instinct au service du langage des dieux (du moins ce qu'on définit étrangement comme tel), modestement nommé l'art de la musique. Des sons qui nous font vivre, cette notion dont on ne perçoit pas de quelconque utilité et qui nous guide jusqu'à rien. S'amuser de cette question reprise depuis des lustres, s'en inspirer, la respirer, en pleurer comme nos ancêtres. Ou manier l'art, l'être. Puisqu'il est indéfinissable de vivre et d'être. S'enivrer de cette continuelle danse de milliards de lignes qui vrombissent, ronronnent, susurrent des vies.

Sommeil agité. Cette nuit fut angoisse. Entrant comme une inconnue dans ma demeure d'enfance, des nouvelles tapisseries, ma chambre, le mur cassé donnant sur celle de l'aîné. Deux bambins, des nouveaux jouets. L'endroit étrangement calme.
La machine, arrêtez-la, encore l'inutilité, l'innocence coupable. Des créatures épongeant impeccablement les désespoirs et échecs des ancêtres. A quoi bon ? Débranchez le tout, rien ne sert.

Ma chambre, ruine. Des fougères poussant sur le sol, des racines s'abreuvant de la lumière. Finalement, tout est en ordre. Tous ont vieillis, emportant nos égoïstes larmes avec eux, imprimant sur notre crâne aux fer rouge des souvenirs enivrants.Tout ça n'a aucun sens. Seule avec ses phénomènes humains, je ne suis que poussière.

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Des sons me parviennent aux oreilles, une valse russe ou polonaise, je ne sais pas, je n'ai jamais su. L'odeur du vin chaud, de la paille, du bois, les planches de bois qui chantent sous les pieds des danseurs. L'accordéon de mon oncle, la voix de sa femme menant la danse d'une langue étrangère, de l'est.
Valse que je dansais aux bals folk avec ma mère, radieuse et grande créature, rouge de l'effort. Puis ma tante, plus énergique, qui me pousse à aller plus vite, je dois avoir 17ans, dans la fleur de l'âge, en robe roumaine, j'ai mes convictions, je suis heureuse, invincible.

Une salle de concert, la foule face à moi, aveuglée par les projecteurs et l'agréable sensation que de leur conter cette même histoire dans la valse. Pensant à mes fidèles maîtres et aux modèles que j'adule à chaque applaudissement. Jetant un dernier regard au beau jeune homme assis devant, qui a eu l'air d'apprécier avant de retourner dans la loge.

Un salon à l'ancienne, des tapis persans, l'odeur du chanel, du tabac, du thé russe. Une soirée d'été en plein Paris dans l'appartement du jeune homme compositeur à d'autres talents encore. Dehors, le soleil est presque bas, les cafés ronronnent de monde. Je dois avoir 20ans. Donc 32 pour lui. La brise que nous apporte les fenêtres grandes ouvertes me donne l'impression d'être un nuage dans ma robe d'été aux couleurs marines. Fidèle à lui-même, il porte un ensemble façon 1930,  la chemise blanche largement déboutonnée, dont il retroussait toujours les manches soigneusement enfilée dans un pantalon haute couture retenu par des bretelles. Et le gilet sans manche qui lui donnait tant d'allure.
Dans un pas de danse dont il maîtrisait l'art comme un dieu, il met en route un vieux tourne disque munit d'un pavillon en laiton. La musique envahit toute la pièce, une valse qui m'est bien familière comme les craquements du disque qui me rappellent mon imprévisible et si gentille mère, nous initiant mon frère et moi à l'écoute des vieux disques de banjo.
Le jeune homme se retourne avec fougue, ses mèches folles qui lui donnait un air d'artiste torturé. Il se met à chanter d'une belle voix dans les aigus, imitant Callas. Cette voix qu'il contrôlait si bien autant dans les graves chaleureux que dans les aigus, aussi originaux étaient-ils ses aigus, tantôt cristallins, tantôt railleurs.
Il s'approche de moi d'une démarche digne d'un danseur étoile mais masculine au possible, ce que j'aimais beaucoup, m'empoigne délicatement par la taille et se tait. Il nous entraîne doucement sur le rythme nostalgique de la valse, se déplaçant avec souplesse. Au début, je regarde ses pieds pour le suivre, ses fameux "mocassins de ville" comme il appelait ça, qui avaient l'air aussi confortable qu'élégants. Puis il me redresse la tête me souriant, je ne pus me détacher de ses yeux. Je compris alors la cadence, ses codes de danse. Je me sentais de plus en plus à mon aise. Il se remit à marmonner la mélodie, imperturbable. La valse s'accéléra et il me fit tourner d'un sens, de l'autre m'attrapant avec habilité de ses mains de musicien. Dans l'effort, ses tempes ruisselaient et ses mèches dansaient autour de son visage si peu commun, que j'adulais. La valse ralentit de nouveau et nous étions collés l'un contre l'autre. Il déposa ses lèvres sur mon cou, respirant profondément, je fis de même. Son odeur, l'idylle océanique. Nous vibrons jusqu'à la dernière note, le "clac" du tourne disque. Continuant à valser sur les beaux tapis entre les belles plantes vertes. Savourant l'un, l'autre. Guidés par  une mélodie silencieuse, par nos esprit unis dans l'amour, puisqu'il est éternel, transcendantal par dessus tout.

Le même homme, plus mûr, avec qui je saluai les spectateurs, les deux, un violon à la main. Cette même valse qu'il fredonnait m'offrant ses sourires ravageurs. L'odeur du succès, les roses sur la scène, la foule transpirant d'attention. Inexplicable succès mais réunis dans la mélodie nos coeurs battaient tous la cadence. Esquissant des pas de danse tout en jouant l'instrument, nous étions invincibles.

Cette valse qui me fit tant pleurer à la mort de ma mère. Tous s'en vont. J'héritai donc de tristesse, d'un manque qui s'estompa et de valeurs éphémères mais essentielles.

Une variation de la mélodie que ce bien-aimé composa avec talent. Plus joyeuse, plus rythmée, elle nous emportait durant des centaines de nuits blanches, romantiques comme nous les adorions.

Une réunion de famille, des bambins aux airs de famille communs, plus d'une fois tante, gardant la liberté dune femme je ne regrettai jamais tout comme celui qui m'était promis plus qu'à la mort. Nous sortions l'héritage familiale, la musique, jouions cette valse avec vivacité et bonheur. Riant à tout coeur. Unis d'un sang inconnu puisque la famille est bien la plus étrangère des notion.

Lui que je connaissais par coeur qui ne cessait encore de m'épater et de me surprendre, d'amour, de talent. Même à la cinquantaine, un homme digne, bougeant avec fougue et tendresse, ayant encore l'air de la vingtaine, me faisant tomber dans les herbes folles dans le grand jardin, des nuits à la belle étoile. Il chantait de bonheur, sa voix toujours aussi splendide.


Ma chambre en décombres, l'herbe fraîche, cette mélodie familière, le mariage d'un frère, la première nuit, le premier succès, les réunions de famille...Tantôt l'accordéon, tantôt les violons.
Les pas martelant le sol qui ne tient plus, ils chantent dansent autour de moi et avec moi. Comme s'ils étaient à nouveau tous là, réunis sur le rythme de la valse, sans peur, je les rejoins dans un bal éternel, au bras du beau jeune homme. Portés par une notion indéfinissable mais bien réelle.Ces sensations de jeunesse, d'équilibre, de folie, de fantaisie romancée. Tout se délivre sous mes doigts frottant les cordes du bois flamboyant sous les rayons du soleil, tout y est et rien n'y est.



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Mardi 27 octobre 2009 à 19:25

       N'aie cesse de répéter que tu n'y comprends rien, que ce n'est pas fait pour vous, que tu es faible pour l'amour tue-la vie.
Cette réalité violente à laquelle je me frotte, m'écorchant la chair au passage de ma propre nature. Espoir.
Veuve avant l'heure d'expériences in-utiles.
Trait d'union,
Planté dans le monde cru, pour aller transpercer des bords mon idylle.
De ma raison efficace, à ma mortelle imagination


      
Je me consume d'irréel poussant les portes de ma raison toujours plus loin,
Parfois des faibles échos, des questions "Comment s'en passe-t-on?"
On ne s'en passe pas, ce serait se mutiler, s'arracher la pompe de notre être, de mon poison-notre poison.
In-Consciemment refoulé, l'écho de la réalité disparaît, je crépite vers les flammes malsaines de mon être,
Pouvoir insensé, ampleur d'un savoir du mensonge protégeant mon esprit, attendant la destruction de celui-ci pour sombrer dans le bonheur.
Je me désintègre, m'efface pour rejoindre mon subconscient auquel je donne des pistes.
Poison de vitalité, je rouvre le chapitre me plongeant, esprit contraint par ma détresse à t'imaginer, te créer une indépendance dépendante de nous.
Délectation de l'ennemi, paranoïa oblige, fumet d'un bûcher pathétique, absence irrespectueuse aux proches, fantôme inutile.
Pourtant je ne peux retenir ces voix qui m'emportent là où je contrôle les souffrances, un brin de tragédie, saupoudrer de folie.
Une harpe douce guidant mes pas vers les funérailles de ma raison, des accords calmes de clarté et de pureté,

Begins hallucinations.

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Samedi 24 octobre 2009 à 18:57

Dix-sept années de vie et de connaissance de soi et tout retombe en poussière.
Dix-sept années de pure perversité égoïste et de profonde ignorance.

Comme des passants dans une rue un milliard de fois traversée, connue par coeur, notion dont on se vante flattant notre égo,
Une nouvelle porte s'ouvre au milieu du chemin vital, non pas une sortie, mais des notions.
On entre pour débattre, être objectif, penser, raisonner. Comme un salon où tout le monde se rencontre, se retrouve dans une faiblesse similaire.
Jusque là, on s'imaginait être plus beau, plus cruel, plus fou, plus dangereux, plus malade que les autres. Mais derrière cette porte, on a tous la même nature. Humain.
Etre inutile, un millième conscient de son être, subissant son inconscient, paradoxe infini, notion incompréhensible.
"L' homme est un monstre incompréhensible." Tout y est, ce désir de chercher sachant que la souffrance nous attend et qu'elle sera insupportable à l'esprit, Enfer vertige d'incompréhension entraînant des vomissures de questions.

En rang parmi nos semblables, posant des questions, retour des 3ans.
"Pourquoi le ciel est bleu?" "Pourquoi on dit humain?" "Pourquoi je ne peux pas manger cette personne?"
Parce que la barrière de raison. Repoussant nos désirs les plus sombres, les injectant dans notre plus profond inconscient.
"Pourquoi cette barrière?" "Que se passe-t-il, sans?"
Des enfants, êtres inachevés entre deux mondes de fiction. De la matière faible s'éparpillant et se perdant dans l'infini.

"Et après?"
Après, on est lâchés dans la nature, conscients d'être semblables et instables. Responsables à la vue de tous parce qu'on a deux yeux et qu'une tête. Encore plus affaiblis qu'avant, serpentant entre les occupations pour se le cacher.Cherchant à tout prix à arrêter de penser pour vivre sereinement, puisque trop faibles pour aller jusqu'à l'idéal de sagesse.


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Mardi 20 octobre 2009 à 20:18

Je ne sais plus, les questions, la joie, la haine, tout ceci est bien fade, mais la douleur s'intensifiant dans mes tripes est plus que réelle, comme l'appel de la souffrance, le tintement de verre s'est invité. Luttant contre mon éphémère raison, mon cerveau flotte dans l'action. Là-bas, l'ennui de la compréhension. Ici, j'endure mes pensées, les trie chaque dixième de seconde. J'endure la perversité humaine, je respire la souffrance sans subir. Je peux le voir, l'entendre comme notre conscience. Une impasse éclatée en plusieurs morceaux tranchant nos corps fatigués nous rapprochant dans l'adversité, je le hais, il entend tout, comprend, compatit. Overdose et manque, né comme mon idéal, chimère meurtrière, j'en suis assoiffée. Plus qu'une drogue, c'est une dépendance consciente qui nous raye les os. Je ne veux plus de fatalité, la vie insignifiante nous rongeant les dents de trop de sucré. L'espoir, le but, la peur ne valent rien sans les autres. Et tous ancrés dans nos veines, coulant à flot,
Drugs, drugs
Son souffle, cette brise marine, 1900 en Amazonie, le froid, cette musique que je délecte, bousillant mes neurones, transperçant mon âme,
Des nuages, la Russie, un parc anglais, cette clarté inventée, une série d'idéal, il le sera toujours, tout à la fois, une merveilleuse créature sortis de nos esprits écrasés par cette conscience. Une histoire de souffrances, de responsabilités,
more drugs.

Une plaine déserte. Les hautes herbes et les flocons tourbillonnent sous le vent. Nous vivons de connaissances agonisants d'amour et de haine. Je remarque à peine les autres nous observant sans gêne. Le lycée ne m'apparaît plus, ma vie, moi, rien de tout ceci n'est important finalement. Seulement ce précieux poison, or liquide dans nos veines. Son air sévère, ses yeux livides, quelques cheveux blancs, idéal, drogue de ma santé, de mon équilibre désir inconsciemment conscient. Je le perçois, le transperce de mes sens, sa voix de basson chante des délices de musique, je transpire d'affection, mon humanité brûlée par un acide désiré.

Sa voix s'éloigne, je rentre peu à peu dans un brouillard de délires réels, ils me déchirent de tant de violence et de réalité, me consumant jour après jour d'une pauvre vie futile. Ses yeux livides, son odeur, notre conscience, tout part, se dégrafe de mon corps sanguinolent d'obsession.
Tintement de verre.


 
Face dans le blanc j'agonise de chagrin, enterrant cette conscience, désir de tout mon être qui jubile de son absence revenue. Je sens toutes ces mines de cafard autour de moi, je suis cafard. La neige me brule la peau, je suis paralysée. Cette fois je compris qu'il était resté trop longtemps, me laissant seule m'empaler sur un pic tranchant de réalité ignorante. Vertige de cauchemar, je ruisselle de pathétisme entourée de mes semblables. Les yeux en feu d'une colère inutile, des larmes amères dans les veines. Solitude d'un être pensant transpirant l'inutile humanité consciente.
Je me relève tremblante de haine envers moi, du sang sur la neige, magie perdue.

Dimanche 11 octobre 2009 à 22:24

Plus qu'un, deux, trois pas. Le voilà.

La voilà cette haine qui me ronge les os, rouillant mon sang au passage. Ce petit oubli dans ma misérable vie ayant pris de l'amplitude, m'écrasant à longueur de journée. Cette petite défaillance dans son être qui m'a rendue cinglée.
Alors que j'endosse avec honte mes fausses octaves, m'énervant avec l'index sur mon archet, je tremble de rage, je dégouline de mal être.
Ne pense pas à ça, ils sont tous là, comptent sur toi,
Trop tard, j'ai décroché. Les dernières notes filent sans que j'aie le temps de penser à la condition de notre espèce. Le concours, le concours.
Il ne seront pas là, ce sera plus simple devant des inconnus...

Non. Je suis une perdante.Cette main droite qui glisse sur ce bois riche, torturant les crins précieux. Et cette tension dans ce bras gauche n'est-elle pas ridicule?

Et ces pensées, mouches incontrôlables qui tourbillonnent dans mon crâne tels des frelons dans un verre fendu.
La hache planté dans la colonne vertébrale, je suis minable. Continues, danse, tourne, chante sous une pluie de seringue de mercure.
Il faut avancer, quitte à ramper sur les épines du sol inégal.
La gigue, le paysan et sa bonne récolte, les schtroumps heureux, n'importe quoi, vis-le.
Dégringolade d'une main gauche trop faible, l'instinct ligoté dans mes entrailles,

Coin de la peur, entrez. Je sue, j'aimerais lui crier qu'il a foutu sa vie en l'air, et qu'il m'entraîne avec lui.
Son silence...Macabre et insultant, son relativisme qui m'a toujours fait froid dans le dos.
Passionnant, révoltant, qu'a-t-il fait durant sa continuelle absence? 
Fondé une autre famille? Bâtis d'autres horizons?
Qu'a-t-on fait de mal, nous pauvres et inintéressants agneaux?

Reprises sur reprises, pense à cet idéal, ces contrastes si purs, sa personne si aimable. L'autre qui m'aurait appris tellement de choses.
Deux idéals c'est trop. L'une au clavier, l'autre au bois, extase musicale, pureté d'un bonheur permis.
Je broie tel un vulgaire mixer des idées parfaites, les malaxent avec maladresse, tiens jusqu'au bout, tirant de chaque côté de la ficelle.
Enfer, je me hais. Génèse d'un créateur, seul et unique rôle de géniteur. Regarde-moi, écoute-moi, je suis un être pensant, un atome indépendant de toi, n'es-tu pas fier, lion de la jungle?

Trop jeune, je t'ai crié une vérité cruelle et me suis aventurée sur un terrain trop pentu pour moi.

4temps, maintenant. Imagine le piano, l'appel de l'orchestre, ta musicalité, enchaînes, assume.
Cette fois-ci, c'est avec assurance que je frotte les quatre cordes, voilant le vaisseau d'une mélodie que tu as déjà entendue.
Déjà subie.
Regarde-moi, je porte encore cet espoir de voir en ton absence une once de reconnaissance. Je te décode ma vie, à toi le pur inconnu.
Mon monde, mes savoirs. Ma conscience qui n'attend qu'à rejoindre des hallucinations, des illusions meurtrières.
Les notes dévalent par habitude, le fil avance trop vite, me brulant les mains.
La vie est passé rapidement, quelques mois et je ne serai plus encombrement pour toi.
Pus qu'une chose insignifiante pompant un peu de ton argent que tu m'offres comme amour.
Merci. Merci quoi? qui?

Je transpire de confusion, tu me tues, je finis le concerto lessivée par ton amertume et ta distance.
Ceci n'est plus ton monde, vois présence zéro, que je suis partie, que j'ai oublié ton code. Je tente sans cesse de t'échapper, mais je ne sais qui éviter, inconnu.
Les applaudissements des chers me consterne. Trop aimables, et je les prends pour des idiots sachant bien qu'ils ne le sont pas. Mais pour moi ce n'était pas assez. Ce n'était pas ça.
Et toi, le regard inquisiteur, tel un savant, alors que tu ne connais rien à ce langage.
J'attends de toi des paroles, dispensables certes, mais un signe au moins me permettant de ne pas me croire fantôme à tes yeux.
Les autres font des remarques poussées, alors que je perds mon temps à genoux devant toi.
Génèse, qui es-tu?

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