Dimanche 23 novembre 2008 à 17:29

Comme un bruit de dés qui roulent au ralentis sur le tapis,
Toujours et encore
flash back.
Encore mes délires nerveux,The Who en fond sonore,
les mains glaçées...l'intérieur glaçé, jusqu'ici tout est bien.Tout est habitude.
Mais ces pas?Resonnant dans mes tympans,
Se mêlant à la guitare,aux cris,
Toujours dans un couloir foutu,toujours après avoir avalé les escaliers à vitesse rapide en me disant,
Casse toi la gueule,vas-y
Et pourtant mes jambes m'en empêche.
Le portable à la main,sortant d'histoire...La prof qui regardait la neige,
Le monde s'embrouille,ou bien est-ce moi?
Etonnant pour certains,pour moi c'était prévu.
Sans réveil,et pourtant levée à 15minutes avant le bus.
Je sors,prends mon temps...
Les flocons tombent.
C'est parfait.

Après les escaliers,l'agitation,j'avance...
Mais beaucoup plus sereinement qu'à mon habitude.
Je l'aurais pourtant cherché tout comme mon année de seconde...
Courant comme une dingue dans les couloirs
Mais pas besoin.
J'avance,et,comme un vieux dracula avec effets spéciaux naze,
ça apparaît devant moi.
Vierge Marie?
J'en profite pour lui demander pourquoi a-t-elle un gosse.
Mais elle s'en va.
The Who s'emplifie.
Et puis ces pas.A qui?Bordel les vibrations me rendent dingue.
Et puis je pars.Effet sépia,la neige.Toujours,le même lycée,la même cours merdique.
BOom.
The Who s'arretent.
Et le silence me calme.Mais les veines me lancent.
"relève ta tête,malade."

Un manteau noir



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Dimanche 9 novembre 2008 à 14:33

Avons nous idée du malheur ?
Ou...
 sommes-nous les principales causes de ce malaise ?


                       
C'est ainsi que par un jour comme tout les autres, j'engageai la discussion avec une personne à qui je n'avais jamais parlé sérieusement...
Mon petit malheur n'est rien. Rien qui puisse m'affecter jusqu'au desespoir. Et rien qui ne me consume les veines.
Alors quel est ce malin plaisir à me focaliser sur les problemes secondaires...?
Peut-être est-ce en fait le bonheur.
Me crevant le coeur de tant de pathétisme,
Je suis allée au malheur.Présent,comme tout le monde.
Mais petit...Si ridicule par rapport aux douleurs d'autres courageux,
Peut-être était-ce de la lacheté...De ne pas pouvoir dire son bonheur...Ne pas le crier
Et d'enfermer dans le silence,
une âme qui, aujourd'hui m'est inconnue .
Pourtant malgré le mal,je me rappelle d'une gosse heureuse
bavarde et aimable.
Puis un trou noir.
La découverte du mensonge et du profit.
Femme d'affaire un peu avant l'heure.
Mais ces autres gosses,battus à mort,crevant de faim ou pleurant à s'en dechesser la chair...
Je n'y ai plus pensé.
Aussi simple que d'appuyer sur OFF lors d'un reportage sur l' Afrique.
Aussi simple que poser une couverture.
Trou noir.
Si ce n'est pas dans
mes plus vieux souvenirs que je trouverai le bohneur,ce sera ailleurs.
Mais p
our ces autres, que faire?
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Dream...And never forget.
Just be happy.



et m'entailler les veines
jusqu'à y graffer ces milliers d'étoiles...
en boucle toujours...
Comme le cycle naturel,
des notes à la place des globules rouges
et des larmes pour globules blancs.

 

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