Mercredi 20 août 2008 à 13:06

                             L'air du temps, l'air d'un instant, feuille d'automne est partie. Comme un chat frôlant de ses coussinets le papillon...Comme l'eau filant entre les phalenges...Je vous ai oublié.Phrase choc, débile, ou gâteuse...Allons-y direct, le verdict est tel. Non, ne pleurons pas, les souvenirs ne servent pas à ça. Une cour d'école, un petit jardin de l'autre côté de la rivière où j'ai laché des pogs, bonbons, et j'en passe. Un coq qui se produisait durant le discour de la directrice, des petits sacs roses, verts ou bleus par terre. Petits blousons entassés dessus. Et des cris de joie, de colère, de tristesse...Tout me revient mais tout s'est perdu. Les toilettes qui fesaient peur, les genoux râpés sur le goudron, le sang dégoulinant de la bouche, et le sourire aux lèvres. Les maîtresses accourant avec le mercril...Et moi, toujours aussi timide pour oser dire que j'y suis allergique. Le coton me chatouille, j'éclate de rire, devant les autres gosses, avides de gore. Tant pis pour eux. Boules de neige sur le gymnase, ou course sur le verglas. Avaler les flocons, langue pendue, et toujours l'impression qu'il y a de la magie derrière tout ça. Printemps arrive, les fleurs avec, et le temps foireux. Trop paresseuse, j'ai laissé ma veste à la maison. Cheveux trempés, T-shirt boueux, et bouquet de pissenlit en main. Maman sera contente. Puis le temps des glaces arrive. Piscine gonflable sur la terrasse, éclaboussant le frère ou le chat qui passe. Le soleil tape et les cours ne sont plus qu'une vague distraction. Le programme est finit, faute de double classe, les cm1 continuent les maths pendant que les "grands" cm2 roupillent sur les tables. Rayon de soleil sur le bras, fraîcheur enfantine dans le coeur. Qu'est-ce qui nous attend? Le collège. On s'échange nos adresses postales, numéros de telephone. Et on va se manquer.Pourtant tout est arrivé vite. L'emmerdante adolescence s'est emparée de nous. Des 5èmes avec talons aiguilles, d'autres, du rap à fond dans les oreilles. Lycée, c'est tecktonick, slim et coiffure geleuse. L'accent franc-comptois mêlé à l'accent urbain...Machos ou bi...Hippies ou fashion...Tous rangés dans des tiroirs soigneusement classés. Qu'êtes-vous devenus ? Où sont vos lunettes "spider-man" ou "Astérix" et vos tennis "Mickey" ou "Minnie" ? Qui êtes vous ? Comment le savoir si on ne se reconnaît plus sois-même. Encore aujourd'hui, la pluie tombe et langue pendue, je déplore l'innocence perdue.

Dimanche 10 août 2008 à 13:08

                                                   -Alain Souchon-

 http://www.dailymotion.com/relevance/search/Alain%2BSouchon/video/x2c1x_alain-souchon-personne_music

Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Tant de processions, tant de têtes inclinées
Tant de capuchons tant de peur souhaitées
Tant de démagogues de Temples de Synagogues
Tant de mains pressées, de prières empressées


Tant d'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne

Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d'anti-douleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystères
Tant de compassions et tant de révolvers


Tant d'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne
                                                                

Arour hachem, Inch Allah
Are Krishna, Alléluia


Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes de poing
Toutes les femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n'était que le vieux plaisir
De zigouiller


Et l'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne


Et l'angélus
Ding
Qui résonne
Et si en plus
Ding
Y a personne

Est-ce ça qui aurait dérangé l'Homme?

Vendredi 8 août 2008 à 21:20

                                           Oui,la vie est faite de surprises...D'amour,pas seulement, d'oublis, de même, classés ou pas il y a aussi les souvenirs.Bons ou mauvais, le temps d'un instant.Une petite seconde pendant laquelle tout vous revient en tête.Mais pourtant 6mois vécus.Non je n'ai pas oublié.Oui,j'ai essayé.Maintenant,vous n'êtes qu'arrière plan de mon esprit,Vous,pensées débiles.Un départ trop rapide et une fin prématurée.Plus aucune surprise ne m'attend chez moi.Enfin c'est ce que je pensais.Non, je ne suis pas une vielle,il me reste encore 6milliards de pesonnes à connaître.Sympathiques,plaisantes,souriantes,déprimées,tristes,en colère ou indifférentes.Sans votre honneur, je proposerai le marché à quelqu'un d'autre.Peut-être pas maintenant, votre échec me déplaît toujours autant.Une vie ne se bousille pas.Un rêve ne s'écarte pas.Les idées,seules,voyagent.Un sentiment s'éteind quand il n'est pas entretenu.En clair,le feu prend fin.Mais l'odeur reste dans les narines.Comme un gâteau d'enfance, ou une lumière d'été sur un violon.Une note de musique, ou une symphonie.J'ai hâte de le savoir.Pour vous et pour moi, ainsi units à jamais dans le passé.Foutage de gueule ou pas.Ne m'aimiez-vous point? Je n'aurais jamais de réponse.Tant pis, votre assurance n'est plus.Me plaisant tout en me mettant mal à l'aise.Le vent est passé,la chance s'envole,l'orage est tombé,le toit dégringole.Les tuiles sont intactes et un charpentier viendra.Comme vous il y a 6mois.A bientôt je l'espere, vous voyant mieux en point qu'à ce jour.Toujours le charme dans vos yeux.Mais la magie disparue.

Nouvel horizon, cette fois-ci m'apparenant, nouveaux espoirs et désirs encore inconnus.Des journées m'attendent avec vous,profitant de votre chant,nous ne ferons qu'un si je vous convient.Une nouvelle plume pour une nouvelle histoire.

Luthier Eliseo secchi (italien)

1890-1900 "Sonorité exeptionelle"

Jeudi 7 août 2008 à 16:30

                          Quand on dit que la Franche Compté n'avance pas...Je suis d'accord...La vie est ailleurs. Des fois que ça interesse du monde, mon stage s'est bien passé. Entres musiciens,on se comprend toujours.Ce lien,ces habitudes,cette folie et ce travail qui nous unit est en fait beaucoup plus important que je ne l'aurais imaginé.La beauté d'une ville...Parfois gâchée par les feux de circulations et les cons.Le soleil,parfois tueur dans un studio.Mais la musique reste intact.Effaçant les mauvaises choses,mauvaises surprises.Extinction des feux à minuit, réveil 7h.Rencontres,rencontres,fou-rire.M'attarder sur cette belle aventure serait vous rendre jaloux.Et l'oublier serait suicide.Les problèmes me sont secondaires,ma tête plus remplie et mon avenir plus avenant.Un pupitre devant moi.Une feuille de papier,porte imaginaire,et un coeur entre les pattes.Maintenant,jouons,nuit et jour pour vous et moi, pour un monde en travaux,pour un bel avenir.

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