"Et alors, la seconde? " "C'est super!Mieux que la 3eme" "Oui...Une période à ne surtout pas manquer".
Si j'ai dit ça, c'est parce que je me suis souvenu de quelques souvenirs...Encore trop frais. La 1ere sera mieux encore? Je ne sais pas.
Je me disais l'autre jour, que ce serait la bonne fin que de me faire écraser par une voiture,...Ma mère au volant. C'est le bon sens des choses.Je naîs, elle m'élève, m'aime, me déteste, tout en m'aimant. Je change, et bOom! The end. Et pourtant cette histoire est ennuyante...Pire qu'un épisode des Feux de l'amour. Paprika ou piment? En fait tout est là. Si elle avait comprit cette haine que l'enfant dévellopait en découvrant le monde...Cette envie de tuer tout les partisant de la société... Si elle l'avait vue regarder ces ambulances avec le sourire aux lèvres, ces tsunamis avec l'air satisfait...Et si elle l'avait trouvé, poignard à la main avec le sang de son innocence sur le corps...Son sang...Sa vie, ses espoirs et ses peurs. Mais c'est ce regard fou qu'elle a décidé d'ignorer...Et c'est ces paroles sans véritable sens humain auxquelles elle est restée sourde. Comme coller un poster favoris sur son rejeton. Et il s'est déchiré quand elle lui roula dessus. Le sang coulant sur les bords...
Peut-être est-ce là qu'elle se souviendra de la premiere tentative de suicide de sa fille...Echouée...Comme ces centaines de baleines sur les plages encrassées par la peste que nous sommes. Mais comme un chant victorieux plus sérieux qu'une Marseillaise, c'est l'âme de la morte qui lui flôlera le tympan. "Maman, j'ai gagné." Oui. La vie est un jeu. Game over. Et pourtant j'ai réussis. Enfin...Dieu me dirait que non. Parce que son hisoire n'est pas la même. Moi, dans Mon histoire, je lui fous une claque. Oui, j'ai le droit. Comme détruire toute les églises du monde, c'est l'hypocrisie première que j'aurai supprimée...Mais les autres ne sont pas mieux...Je ne suis pas la pour détruire...Mais pour m'amuser. Cette fois aura été la bonne. Merci maman merci papa...Pour les jolies colonies de vacances. Je me suis fait pleins d'ennemis et j'ai comprit le passage "Planete Terre".
C'est alors que dans le cercueil, j'afficherai un sourire serein. Comme tout les chanceux morts. Dingue...Même nous, vivants, savons qu' "ils sont mieux là où ils sont". Et pourtant nous restons. Mangeons, cherchons du boulot, une âme soeur inesperée et consommons...Consommons toujours plus. Il y a même le business des pompes funèbres. On s'enfonce. Et on a touché le fond.
BOom.
The end.